Interview Sidiki CherifInterview Sidiki Cherif
Récemment nominé pour le trophée de la Pépite du Mois en Ligue 1 McDonald’s, Sidiki Cherif nous parle de ses premiers buts en Noir&Blanc, de sa fierté, de ses progrès et de ses années au Centre de Formation.
J’ai ressenti de l’émotion. C’était incroyable de marquer à Kopa à domicile devant tous les supporters et devant ma famille et mes amis aussi qui étaient au Stade. J’ai été très content d’avoir pu aider l’équipe.
Ça fait du bien. La saison dernière, j’ai passé une saison difficile avec les blessures que j’ai eues dès le début de la saison. C’était dur de revenir après presque un an sans jouer. Mais là, ça fait du bien d’enchaîner les matchs. Je commence petit à petit à retrouver de très bonnes sensations, à retrouver mon corps d’avant on va dire, et ça se passe bien donc j’espère que ça va continuer comme ça.
J’ai mis des choses en place pour que ça se passe bien, avec des soins, de la nutrition, de la récupération… J’ai tout mis en place pour récupérer le mieux possible. Ça commence à prendre forme petit à petit. C’est grâce à ça que maintenant j’arrive à enchaîner. C’est un rappel, comme quoi il faut être assidu si on veut être performant.
Physiquement, je me sens mieux sur le terrain. J’ai retrouvé ma vitesse, mes premiers appuis, mes changements de direction. Rien que ça, ça change directement mon style de jeu parce que j’ai un style qui est fort sur les premiers appuis et il faut que j’utilise ma puissance. Quand je n’avais pas retrouvé ces sensations-là, c’était plus difficile pour moi.
Sidiki Cherif.
C’est une fierté. Je suis très content d’avoir pu marquer lors de trois matchs consécutifs. J’avais confiance, en moi déjà, et la confiance de toute l’équipe et du coach. Quand je suis en confiance, je me sens fort.
Mon préféré, c’est celui contre Lorient. C’est le but que j’ai trouvé le plus dur à mettre et le plus beau pour moi. C’est aussi celui qui m’a fait ressentir le plus d’émotions. Après, il y a aussi eu le but à Marseille qui était spécial pour l’ambiance du stade et le fait de marquer au Vélodrome. C’était aussi quelque chose de spécial.
Sidiki Cherif.
Je suis arrivé à 12 ans. J’ai fait la pré-formation ici en U14 et U15. Au début, j’avais du mal à m’adapter, c’était dur, parce que je suis arrivé de Saumur, qui n’est pas un club professionnel, donc ce n’était pas pareil. L’enchaînement des entraînements tous les jours, le sport-études… C’était difficile au début, mais je me suis vite adapté.
On avait un bon groupe, on était tous amis, c’était très bien. Ça m’a permis de signer mon contrat aspirant après ces deux années-là. Ensuite, je suis rentré au Centre de Formation, en U16, et j’ai joué avec les U17 Nationaux. J’y ai fait une année, une saison complète, qui s’est bien passée. Après, j’ai repris avec les U19 Nationaux à 15 ans, presque 16, et ce fut ma meilleure saison.
Le groupe, l’équipe… On a fini premier du championnat, après on est allé au play-off contre le Paris SG, et on a perdu 3-2 (Sidiki Cherif a marqué lors de ce match). Même si j’avais eu des blessures cette saison-là, c’était ma meilleure saison. J’avais marqué quatorze buts en quinze matchs. C’était une superbe saison.
Quand je suis rentré au Centre de Formation : Yoann Andreu et coach Manu (Emmanuel Giudicelli). Avec eux, j’ai vraiment appris sur le plan tactique.
Il y a aussi eu coach Kevin (Moulin) avec qui ça se passait déjà très bien. Il m’a bien aidé au début quand je suis arrivé. Et Lamine M’Baye a aidé sur la continuité de ce que j’avais déjà appris. Et c’est avec Lamine que j’ai exploité toutes mes qualités.
Quand j’étais petit, j’étais fan de Lionel Messi. Mais les attaquants dont je m’inspire vraiment le plus sont Kylian Mbappé et Rafael Leão. J’aime leur vitesse, leur explosivité et leur puissance. Je regarde souvent leurs matchs.
Je pense que c’est top. Avec Oumar (Pona) et Marius (Courcoul), on est ensemble depuis que je suis tout petit. Quand je suis arrivé en test à Angers, Oumar était en test avec moi. C’est drôle. Marius nous a rejoints après les U14. Avec eux, on a le même parcours. On a grandi ensemble. C’est incroyable d’être avec eux encore aujourd’hui.
Dans le vestiaire, je suis souvent avec eux, ainsi qu’avec Justin (Kalumba), Manu (Emmanuel Biumla) et Jacques (Ekomie). Mais je m’entends bien avec tout le monde !
Pas spécialement. Maintenant, on regarde tous le foot, car ils me suivent. On parle toujours de foot. Mais, dans ma famille, je suis le seul qui en ait fait.
La tranquillité et le calme. J’aime bien aussi rigoler. Je rigole tout le temps avec les autres. La tranquillité et rigoler, c’est ce qui fait ma force.
On sortait d’une série de trois matchs sans défaite avant celle à Lille. Ce qu’on a fait, c’est bien. J’espère que ça va continuer. Avec le groupe, on veut gagner des matchs et prendre le plus de points possible.
À titre personnel, je me sens bien. J’espère pouvoir aider l’équipe et le Club en continuant à marquer des buts et en délivrant des passes décisives. Je veux continuer comme ça.
Sidiki Cherif.
Je suis content. C’est le pays où je suis né, le pays de mes parents et le mien aussi. Pour l’instant, j’ai l’ambition de penser au Club. Je veux retrouver de très bonnes sensations avant de me projeter sur les matchs nationaux.
Je veux vraiment me concentrer à 100% sur le Club. Mais la porte est ouverte.








