Interview Djibirin HarounaInterview Djibirin Harouna
Intégré au groupe professionnel cet été, Djibirin Harouna se confie sur son intégration, sa découverte de la Ligue 1 et son amour des supporters.
J’ai commencé le football à l’âge de 7-8 ans au Cameroun. Là-bas, les conditions ne sont pas faciles. Ce n’est pas comme ici en Europe où les parents sont toujours là pour leur enfant, pour les accompagner dans ce qu’ils veulent. Je n’ai pas trop connu ça, mes débuts ont été un peu difficiles.
J’ai commencé au Pierre Football Club, un centre de formation à Yaoundé. Après, j’ai rejoint le Dauphine Academy Football Centre, à Douala. Et c’est là que j’ai continué ma progression jusqu’à arriver au niveau où je suis et signer mon premier contrat professionnel avec Dauphine.
Je suis venu il y a deux ans faire des essais. C’est là que j’ai connu le staff et quelques joueurs. De ce fait, quand j’ai signé ici, l’adaptation n’était pas vraiment compliquée.
Dans le groupe, je m’adapte très bien. Les gars sont vraiment gentils avec moi, ils m’ont bien accueilli. Que ce soit le staff, les joueurs, les kinés, et même les supporters, parce qu’ils aiment bien mon clapping à la fin du match. On dirait que je suis dans une nouvelle famille.
Il y a notamment Lilian Raolisoa et Prosper Peter. Je suis tout le temps avec Prosper, on rigole bien, mais quand il faut travailler, on se donne à fond.
Djibirin Harouna.
C’est vrai qu’au début, ce n’était pas facile. Il y avait le stress de mal faire. Je parle beaucoup avec le Coach et les joueurs m’encouragent, me disent que je peux le faire.
Après plusieurs matchs, il y a de très belles choses qui se passent. Je dois garder ce côté positif pour pouvoir bien continuer.
Oui, ça m’apporte vraiment de la joie. Ça fait plaisir de gagner un match à domicile et de faire un clapping à la fin avec les supporters qui sont tous contents. J’espère que ça va continuer ainsi, avec des victoires et des clappings à chaque fin des matchs.
Djibirin Harouna.
C’est quelque chose d’important. Au début, mes parents ne croyaient pas vraiment en moi dans le football. Ils préféraient que j’aille à l’école.
Mais aujourd’hui, j’ai signé mon contrat professionnel et je peux dire que le football occupe une grande place dans ma famille, où je suis le quatrième de huit frères. Ils sont tous contents et joyeux de me voir à la télé chaque week-end.
Je dirais le tennis. J’aime bien aussi passer du temps avec mes coéquipiers. Quand je suis arrivé ici à Angers, la première personne qui m’a fait découvrir la ville, c’est Lilian Raolisoa. Il m’a montré comment ça se passe ici, m’a amené chez le coiffeur… Je passe du bon temps avec lui. On commence aussi à bien s’entendre avec Prosper Peter. Quand je n’ai rien à faire, je vais chez lui, on joue à la console, on regarde des films, on rigole… Ici, comme je suis nouveau, je ne peux pas passer du temps à faire du tennis. Je passe aussi du temps sur mon téléphone à parler avec mes coéquipiers et à rigoler.

Ça fait vraiment du bien de représenter son pays. En U17, on a remporté l’UNIFFAC 2022 avec les U17. Nous sommes allés à la CAN. Malheureusement, ça ne s’est pas bien passé. Nous sommes sortis au premier tour. Ça a fait mal, mais nous sommes rentrés et on a continué de travailler.
Récemment, j’ai eu ma première sélection avec les U20, où on a préparé l’UNIFFAC U20. Et ça ne s’est pas aussi bien passé et nous sommes sortis en demi-finale. Mais représenter le pays, c’est quelque chose de bien. C’est le rêve de tout footballeur de représenter sa nation, parce que ça fait du bien.
Les supporters du SCO, je vous aime. Venez nombreux le 30 novembre. Il faut nous donner la force de tout donner contre Lens !










