Interview Marius CourcoulInterview Marius Courcoul
Après sa première titularisation en professionnel et de nouvelles minutes en Ligue 1 McDonald’s, Marius Courcoul nous parle de sa découverte du monde professionnel depuis la saison dernière et de sa progression.
Franchement, c’est une semaine très positive sur le plan personnel, je suis très content de retrouver les terrains professionnels après en avoir été éloigné longtemps, donc sur ce point-là, très content. Après, collectivement, ça a été un peu plus compliqué avec des résultats en dedans, mais sur le plan personnel, beaucoup de plaisir, beaucoup de fierté, et puis c’est le travail qui commence à payer, donc ce n’est que du positif.
Franchement, de l’excitation, mais après, j’attendais tellement ce moment que je n’ai ressenti aucun stress, aucune appréhension, j’avais juste envie d’aller directement sur le terrain.
J’ai fait pas mal de groupes après Laval sans entrer en jeu. Ensuite, je me suis blessé, j’ai subi une opération de la cheville, ce qui m’a écarté des terrains pendant une demi-saison. Forcément, j’ai eu le contrecoup de la blessure et il m’a fallu du temps pour revenir à mon niveau en début de saison. Mais depuis quelques mois, ça va beaucoup mieux.
Franchement, c’était dur. Quand tu découvres le niveau pro, tu veux y rester. La blessure, c’est toujours un moment difficile, et l’opération t’oblige à être éloigné du groupe, tu te retrouves seul, avec seulement tes proches autour de toi. Mais ça forge aussi le caractère et aide à revenir plus fort.
Oui, franchement, c’était top, même si j’ai moins joué. C’était une première année en pro avec peu de minutes, mais des souvenirs gravés à jamais.
Tous les aspects sont multipliés. Le niveau physique, technique, tactique est beaucoup plus élevé, donc il faut s’adapter très vite. Mais si on travaille tous les jours, c’est pour ça.
Super bien. Je m’entends bien avec tout le monde, je fais de bonnes séances d’entraînement. Je continue de travailler et j’attends que les minutes arrivent.
« Tous les aspects sont multipliés. Le niveau physique, technique, tactique est beaucoup plus élevé, donc il faut s’adapter très vite. Mais si on travaille tous les jours, c’est pour ça. »
Plutôt les jeunes, comme Sidiki (Chérif) et Oumar (Pona). Mais aussi Manu Biumla, Jacques Ekomié, Lilian Raolisoa, Yassin Belkhdim…
Oui, carrément. Je m’entends très bien avec Jordan Lefort par exemple, il me conseille beaucoup, on est très proche et il me tire vers le haut.
Je me suis étoffé physiquement, j’ai pris en puissance. Quand tu passes du football jeune au football adulte, c’est une des choses essentielles à faire évoluer. Techniquement, tout va plus vite aussi, donc j’ai progressé un peu partout.
On me pose souvent cette question ! Je pense être plus un joueur d’axe, donc milieu ou défenseur central. Mais je peux aussi m’adapter sur le côté, ce n’est pas un problème. Peu importe où le Coach aura besoin de moi, je ferai de mon mieux pour répondre présent.
« Peu importe où le Coach aura besoin de moi, je ferai de mon mieux pour répondre présent. »
Oui, on me le dit souvent. Tant mieux si c’est perçu comme une qualité. Sur le terrain j’essaie de toujours faire les choses comme je le sens et le ressens.
Oui, je regarde pas mal de matchs, j’essaie de piocher chez plusieurs joueurs. Pour la grinta je citerai Sergio Ramos. J’aime beaucoup aussi Rodri, Iniesta… pour leur intelligence de jeu.
J’ai commencé à 4 ans, toute ma famille jouait au football. Mon père était entraîneur et m’a pris dans ses séances dès l’âge de 4 ans au FC Château-Gontier. Je suis resté dans ce Club jusqu’à la catégorie U11. J’ai ensuite évolué au Stade Lavallois en U12 et U13, puis j’ai rejoint Angers SCO en U14.
Oui franchement. Depuis que je suis tout petit, j’avais cette idée dans ma tête et ça n’a jamais changé.
Oui, forcément quand le SCO est venu à moi c’était vraiment quelque chose de très positif. Quand tu es un jeune joueur et que tu as la possibilité de continuer ta formation et de pouvoir jouer dans une équipe professionnelle proche de tes terres c’est une belle opportunité. Je suis très proche de ma famille, tout ce concon me sert beaucoup dans la vie de tous les jours et aussi sur le terrain.
C’est toujours une fierté et un honneur de porter le maillot de l’Équipe de France, c’est quand même quelque chose qu’il ne faut pas négliger. J’ai eu la chance aussi de porter le brassard à de nombreuses reprises, ce sont des moments dont il faut profiter et tout donner pour rester le plus longtemps possible dans ces sélections.
C’est encore une plus grande fierté. Après, je reste l’homme que je suis et le joueur que je suis sur le terrain mais ça fait toujours plaisir et ce sont des souvenirs qui resteront gravés pour toujours. Porter le brassard, c’est une responsabilité que je prends vraiment comme une bonne chose.
Nous avons un tournoi en mars ainsi qu’en juin. L’année prochaine, nous aurons les qualifications pour l’Euro puis, l’année suivante, il y aura la Coupe du Monde. Un beau programme nous attend.
Continuer de jouer, engranger des minutes, avoir de plus en plus de temps de jeu et que tout se passe bien aussi sur le plan personnel.