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Actuellement troisième de la poule C avec le groupe des U19, Yoann Andreu s’est livré sur l’équipe, l’amour qu’il a pour la formation ainsi que sur la préparation de son BEFF. 

Comment peux-tu décrire la première partie de saison de ton groupe ? 

Une bonne première partie de saison avec le groupe que ce soit sur le plan humain, éducatif ou sur l’aspect sportif. J’ai un groupe qui est réceptif et c’est un plaisir de les avoir au quotidien. 

Vous êtes aujourd’hui 3èmes de la poule C, êtes-vous dans vos objectifs ?

L’entraînement stimule le développement, les matchs apportent de l’expérience. Lors de la première partie de saison, par exemple, nous avons fait sept matchs dont six victoires. Nous avons surfé sur une belle dynamique même si nous avons un peu moins bien terminé l’année.  

Ce sont des cycles qui vont apporter pas mal d’expérience aux garçons. Ils vont aussi leur montrer comment gagner des matchs “avec la manière”. 

Comme je leur ai dit en début de saison; “on apprend à s’entraîner en U17, on commence à apprendre à gagner en U19; mais notre priorité du lundi au vendredi, c’est le joueur.”

C’est satisfaisant pour nous, formateurs, mais aussi pour eux. J’ai 60% voire 70% de mon groupe qui a déjà goûté à des matchs de N2. C’est hyper satisfaisant pour la formation.

Comment peux-tu décrire ton groupe ? 

C’est un groupe restreint, c’est un choix car je voulais les accompagner du mieux possible. Au total, j’ai douze joueurs dont deux gardiens. C’est un groupe qui a beaucoup de qualité. Je reste exigeant avec chacun d’entre-eux au quotidien afin de tirer le maximum. Aujourd’hui, je peux dire que j’ai un groupe de qualité.

Qu’attends-tu d’eux d’ici la fin de saison ? 

Nous avons mis une méthodologie en place avec Frédéric Zago où ils sont confrontés au groupe N2 au quotidien afin de ne pas tomber dans une routine. Ce qu’il faut, c’est qu’ils deviennent la meilleure version d’eux-même. Je veux qu’ils aient soif d’apprendre et qu’ils s’améliorent de jour en jour. Ils doivent toujours rechercher l’excellence.

Selon toi, quelle est votre plus belle victoire ? 

La plus belle victoire ? Il faudrait le demander aux joueurs (rires)… Il n’y a pas de victoire en particulier mais le fait d’en avoir enchaîné est satisfaisant. Lorsque l’on arrive à six victoires d’affilée, ce n’est pas anodin. Cela veut dire que nous avons une certaine exigence mais aussi une certaine rigueur. Le plus dur est d’enchaîner les victoires. Le haut niveau, c’est savoir se remettre en question semaines après semaines. C’est ce qui les attend demain. 

Comment sont vos esprits pour attaquer les prochains matchs ?

Nous savons qu’il reste cinq matchs. La priorité est le joueur, qui est impulsé par notre directeur Frédéric Zago et notre directeur sportif Laurent Boissier. Dans notre esprit, au plus on aura de joueurs en N2, au plus je serai satisfait. Mon challenge avec le groupe U19 est d’accompagner ceux qui sont encore avec moi, au maximum et de faire de belles prestations les week-ends. J’alimente le groupe N2, qui à moyen terme alimentera le groupe professionnel. Encore une fois, on stimule le développement et on apporte de l’expérience avec les matchs.  

Tu dis être “un amoureux de la formation”, peux-tu nous l’expliquer ?

Transmettre. Je suis amoureux de la formation dans le sens où il y a une globalité du joueur. Je prends l’aspect sportif, l’environnement, son contexte… C’est bien de le connaître afin de savoir à qui l’on s’adresse et qu’il puisse se développer dans les meilleures conditions. 

Ce que j’aime aussi, c’est l’enjeu sportif. Le joueur doit se dire “Je suis rentré à Angers SCO, j’ai appris des choses et ça m’a servi dans ma vie de sportif et d’homme.” 

On m’a inculqué des valeurs que j’ai envie de transmettre à ces jeunes. C’est la globalité qui me plaît en imaginant le meilleur pour la suite de leur carrière.

Parle-nous un peu du partenariat avec le SCA.

En tant que responsable préformation, j’ai un peu le rôle de référent dans ce partenariat. Ce qu’il faut se dire, c’est “comment on accompagne nos éducateurs au mieux”. En tant que clubs voisins, on peut se nourrir de leur accompagnement et vice-versa. 

Le but est de répondre au mieux à leurs besoins. 

 Où en es-tu sur ton obtention du BEFF ? 

Je suis sur les deux dernières semaines. C’est hyper riche, que ce soit humainement comme sportivement. La formation m’oblige à sortir de ma zone de confort. Je ne regrette pas la formation. Je me dis même “c’est déjà bientôt fini…”.

Après la formation, je vais continuer d’approfondir et d’apprendre, car j’ai soif d’apprendre. Cette formation m’a permis d’acquérir de nouvelles compétences et j’espère les mettre en avant au quotidien.

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